Airbus a officialisé la date du vol inaugural de son nouvel A350 XWB : ce sera vendredi aux environs de 10h00 – si la météo le permet.

Ce qui n’était qu’une rumeur est désormais confirmé : le premier vol du biréacteur fabriqué en matériaux composites aura lieu le 14 juin 2013, le décollage de l’aéroport de Toulouse – Blagnac étant prévu à 10h00 « sur la base de la visibilité actuelle du programme et le statut du vol d’essai ». Airbus explique dans son communiqué que les équipes effectuent les derniers contrôles nécessaires sur le MSN1, avant de donner le feu vert pour le premier décollage, après le « succès récents des essais d’avant vol, y compris la mise en marche des réacteurs Rolls Royce Trent XWB le 2 juin » et les premiers essais de roulage le 4.

Le vol inaugural de l’A350 devrait durer environ quatre heures, et il faudra ensuite trois ou quatre jours pour dépouiller les données et obtenir le « permit to fly » indispensable à un éventuel passage au Salon du Bourget, qui se tient du 17 au 23 juin.

Airbus a enregistré 613 commandes fermes par 33 compagnies aériennes pour son nouveau biréacteur, conçu pour emporter entre 270 et 350 passagers en configuration typique tri-classe. Sa mise en service est prévue pour la deuxième moitié de 2014, par la compagnie de lancement Qatar Airways, qui a commandé 43 A350-900 et 37 A350-1000.

Un nouvel aéroport offshore britannique entièrement construit sur un terrain artificiel pris sur la mer ? L’idée fait son chemin, soutenue par un cabinet d’architecte reconnu, Beckett Rankine. Son nom : Goodwin Sands.

Aujourd’hui Goodwin Sands n’est qu’un banc de sable au large du Kent, au sud-est de l’Angleterre. Le projet du cabinet Beckett Rankine est de construire un nouvel aéroport à quatre pistes pour désengorger les aéroports de Londres où transitent chaque année 69 millions de passagers.

A l’exemple de l’aéroport d’Incheon en Corée du Sud, de l’aéroport de Kansai au Japon, et de l’aéroport de Hong Kong, l’aéroport de Goodwin Sands sera bâti sur un terrain artificiel pris sur la mer. « En utilisant les techniques prouvées aux Pays-Bas, les bancs de sable peuvent être protégés par une digue. Des enrochements seront nécessaires, mais le volume de remplissage ne devrait pas être excessif« , expliquent les architectes de Beckett Rankine.

Chargée d’étudier le projet du cabinet Beckett Rankine, une commission indépendante nommée par le gouvernement britannique, la commission Davies, devrait rendre son rapport dans le courant de l’année. Si son avis est favorable, l’aéroport Goodwin Sands verra le jour à condition que Londres trouve 45 milliards d’euros pour le financer.

Un avion de tourisme s’est crashé ce samedi matin sur l’aéroport de Bruxelles Charleroi. Le bilan est de cinq morts dont trois enfants. En raison de la gravité de l’accident, l’aéroport de Charleroi reste fermé jusqu’en fin d’après-midi.

L’avion, un Cessna (pas d’information sur le type d’appareil dont les rares images laissent apparaître un tas de débris), venait de décoller vers 10 h ce matin de l’aéroport de Bruxelles Charleroi, mais il semble qu’il ait rencontré tout de suite des problèmes et a tenté de revenir pour effectuer un atterrissage d’urgence. « Mais malheureusement, l’avion s’est écrasé », a déclaré Melissa Milioto, porte-parole de l’aéroport. Les cinq occupants, tous belges, ont été tués : trois jeunes enfants de 3, 6 et 7 ans, leur mère de 39 ans et leur grand-père, un pilote de 58 ans.

L’aéroport de Bruxelles Charleroi est fermé jusqu’à cette fin d’après-midi, le site indiquant que « suite à un incident grave survenu sur la piste, tous les vols sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Nous vous invitons à consulter le tableau des arrivées/départs et de vous renseigner auprès de votre compagnie aérienne avant de vous rendre à l’aéroport. »

Ryanair a annulé de nombreux vols, au départ de Charleroi, indique son site Internet. Certains vols dont l’arrivée était prévue à Charleroi ont quant à eux, été déviés sur Liège et Bruxelles.

Les causes de l’accident ne sont  pas encore connues.
 

Un avion de la compagnie aérienne low-coastRyanair se préparait à décoller de Pise quand un passager a été pris d’une crise de panique, a ouvert la porte de secours et sauté hors de l’avion.

Le Boeing 737-800 de la spécialiste irlandaise de vol charter avait lancé les moteurs le 9 décembre 2012 pour un vol entre l’aéroport de Pise et celui de Trapani en Italie, prévu pour décoller à 9h05. L’agitation extrême d'une homme âgé de 20 ans, accompagné de son frère, a attiré l’attention d’un passager qui a prévenu le personnel de cabine. Une hôtesse de l’air a alors demandé aux deux passagers d’abandonner leur place près d’une issue de secours, mais le jeune homme a soudainement ouvert la porte, est passé sur l’aile et a sauté sur le tarmac trois mètres plus bas.

Il a bien tenté de s’enfuir mais a été rattrapé par la sécurité de l’aéroport dans le parking, puis hospitalisé. Les médecins ont découvert une fracture du pied, et conseillé un traitement psychologique au vu de la crise de panique, le passager souffrant en outre de dépression. L’appareil a finalement décollé avec 90 minutes de retard, avec deux passagers en moins.

Le premier Airbus A350XWB est sorti vendredi de la ligne d’assemblage final de Toulouse pour se diriger vers la salle L34 dédiée aux essais statiques.

Un mois après l’inauguration officielle par le constructeur européen de la chaîne d’assemblage final (FAL) A350 XWB, le premier exemplaire a été tracté le 23 novembre 2012 jusqu’à la salle où il sera soumis pendant près d’un an à une batterie d’essais statiques. Il lui manque encore le bout du nez, mais le reste du fuselage est complet, ailes et trains d’atterrissages ayant également été installés. L’assemblage de MSN1, premier A350 XWB destiné aux essais en vol, se poursuit. La première livraison est prévue en 2014, à la compagnie aérienne Qatar Airways qui a commandé soixante A350-900 et vingt A350-1000.

Rappelons que la famille A350 XWB se compose de trois versions passagers qui « affichent de véritables capacités de long-courriers et une autonomie de quelque 15 580 km/8 500 nm ». Dans une configuration tri-classe standard, l’A350-800 offrira 270 sièges, la version -900 et la -1000 pouvant accueillir respectivement 314 et 350 passagers. Airbus et son concurrent Boeing espèrent vendre 6000 appareils de cette catégorie dans les vingt prochaines années.