Le triple 7. Le Boeing 777 ( Ou "Triple 7") est la réponse de Boeing à Airbus. C'est le premier Boeing à intégrer des commandes de vol électriques, l'une des avancées technologiqes les plus marquantes d'Airbus. Il est le premier jet commercial totalement développé sur ordinateur et le premier à utiliser la fibre optique pour l'avionique du cockpit. C'est aussi le plus gros biréacteur au monde, avec un fuselage large et une envergure de 64,80m. Un 777 est constitué de 3 millions de pièces provenant de cinq cents fournisseur différents! Il peut emporter 300 passagers sur des distances allant jusqu'à 17 000 km, et est désormais proposé en quatre versions, dont une pour le fret. Un record a été battu en 2004 avec 21 000km parcourus en 22 heures et 42 minutes.

Une forte rentabilité. La cabine du wide-body comporte 6 sièges de front en premières classe et 10 en économique. Il dispose de deux réacteurs de fort diamètre dont la fiabilité l'autorise à traverser les océans selon la règlementation ETOPS 180 alors qu'avant, trois ou quatre réacteurs étaient nécessaires. En restant à 180 minutes maximum d'un terrain de secours, un biréacteurs offre des coûts d'explotation moindres. Après un premier vol en Juin 1994, il entre un an plus tard en services chez United Airlines. Air France l'a également retenu dans sa flotte. Avec désormais plus de 1000 appareils produits, le 777 est considére comme le jet le plus rentable pour Boeing après le modèle 747.

Caractérisques (777-200)

Un Monoturbopropulseur. Conçu par la société Socata, le TBM-700 est un monoturpropulseur d'affaire dont le premier vol remonte au 14 Juillet 1988. Les lettres TB rapellent la ville de Tarbes, où est implanté le contructeur, et le M le constructeur américain Mooney, associé au départ, mais qui s'est retiré avant le lancement de la production. Conçu pour reçevoir six ou sept personnes, l'appareil est propulsé par une turbine Pratt & Whitney PT6A de 700 ch. L'armé de l'air française en utilise 17 pour des missions de logistique et de liaison. Tout en ayant des coûts d'exploitation moindre que ceux d'un jet, avec la capacité de se poser sur des pistes courtes, le TBM-750 est adapté aux voyages d'affaire en europe. Des société de multicopropriété, spécialisées dans le transport à la demande (voyages d'affaire), l'utilisent pour relier un grand nombre d'aérodromes sans passer par les aéroports internationaux. Equipé pour le vol aux instrument, avec n option un radar météo, le TBM est opérationnel par tous temps..

Du 700 au 850. En 2008, la Socata, filiale du groupe EADS, a été revendue pour devenir la société Daher-Socata. Sous ce nom, la production s'est poursuivie avec la moise au point d'un nouveau modèle, le TBM 850. Celui-ci est une variante de la même cellule, bénéficiant d'une turbine plus puissante (850 ch) augmentant ansi les performances. Opposé sur le marché au Pilatus PC-12, le TBM a dépassé le cap des 500 machines vendues.

Dans la lignée des avions militaires.Au sortir de la seconde guerre mondiale, le transport aérien reprend, et les constructeurs proposent de nouveaux appareils, souvent extrapolés à partir de leurs avions cargos ou de leurs bombardiers militaires.Douglas développe les DC-4 et DC-6, mais Lockheed connaît le succès avec ses Constellation, Super Constellation et Starliner ( 60 à 95 sièges).Ces quadrimoteurs à piston se caractérisent par un profil évolutif du fuselage, des empennages à triple dérive et des innovations techniques, comme les commandes de vol assistées et un système de dégivrage des voilures pour affronter le mauvais temps.Ces propliners assurent les premières liasons Europe-Etats-Unis, avec au début une escale aux Açores ou a Terre-Neuve, avant que la capacité des réservoirs ne soit accrue.La fiabilité des moteurs en étoile n'est cependant pas parfaite, et il n'est pas rare qu'un vol se termine sur trois des quatres moteurs.

Le dernier des propliners.Les avions de ligne à pistons ne vont pas avoir le temps de se développer, car l'ère de la réaction voit le jour avec le DeHavilland Comet et le Boeing 707, dont la vitesse, bien plus élevée réduit quasiment de moitié la durée des vols.Certains "Connies" sont ainsi ferraillés avant de finir leur carrière au sein d'une compagnie aérienne, ou ils trouvent d'autres opérateurs pour le transport du fret, en Afrique ou en Amérique du Sud, sans oublier des versions militaires pour le transport de troupes ou de détection aéroportée.Le réacteur a définitivement supplanté l'hélice.

Un best-seller.Le Boeing 737, bireacteur moyen courrier à simple couloir, existe en 9 versions différentes ( de 85 ) 160 sièges ) réparties en trois générations successives, selon la longueur du fuselage, les dimensions générales, le type des réacteurs, l'installation de winglets aux extrémités des voilures et donc le nombre de sièges et la distance franchissable.Les derniers modèles ( séries Classic et Next generations ) se reconnaissent à la forme d'entrée d'air des réacteurs, dont la base est applatie;Le Boeing 737 a volé pour la première fois en 1967 et le type est toujours en production, ayant dépassé les 6 300 appareils construits (près de 8 000 ont été commandés) ce qui en fait l'avion de ligne moderne le plus commandé et le plus construit de l'aviationon commerciale.Certains modèles sont même déjà commercialisés comme jets d'affaire privés.D'autres sont transformés en avions cargos.

Cinq cent compagnies.D'après le constructeur, il y a à chaque instant plus de 1 200 Boeing 737 en vol dans le monde, avec un atterissage ou un décollage ou un atterrissage toutes les cinq secondes, tant le type est répandu dans les compagnies aériennes.En effet, le 737-concurent de l'Airbus A320- est utilisé par plus de cinq cent compagnies dans 190 pays, assurant près de 1 200 destinations au quotidien.L'appareil est ainsi retenu par plusieurs compagnies low-coast cherchant un moyen courrier aux coûts d'exploitation bien déterminés, modernisé au fil du temps au niveau du cockpit et de l'avionique, avec des réacteurs économiques.

Le premier jet d'affaires.Dès la fin des années 1950, Willim "Bill" Lear a l'idée de propser des jets d'affaires, alors que les compagnies aériennes viennent tout juste de passer de l'hélice au réacteur. Pour accélérer la conception du jet, l'Américain reprend l'outillage industriel et la structure du FFA P-16 (un chasseur suisse dont le prorammes a été abandonnée après l'accident du prototype), et notamment la voilure équipée de réservoirs placés à ses extrémités.

Des capacités remarquables.Lear Jet Corporation va démarrer son activité avec le biréacteur Learjet 23 qui vole en Octobre 1963.L'appareil est performant, grimpant aussi vite que certains chasseurs de l'US Air Force, grâce à une aérodynamique étudiée et à une cellule de petite taille, quand on faisait remarquer à Bill Lear que l'on ne pouvait pas se tenir debout dans la cabine, il répondait que c'atait également le cas dans une voiture!En réalisant une traversée coast to coast aller retour du continent américain (Los Angeles-New York) en 11H30 de vol, le Learjet 23 va attirer l'attention

Une référence.Les modèles se succèdent, du 24 au 85 avec notament les 28,35,45 et 55, car le succès est au rendez-vous, Learjet devenant aux Etats-Unis synonyme de jet d'affaires, un nom que les Pink Floyd retiennent dans la chanson Money.Au gré des repreuneurs successifs, la gamme continue de s'étoffer avec un acroissement des dimensions, du nombre de passagers et des performances, et l'arrivée des winglets en bout d'aile pour diminuer la trainée.Certains Learjet décrochent des records internationaux.